Le mouvement et la spiritualité
Alors la joie je peux en parler parce que…”
Alors la joie je peux en parler parce que…”
“En fait on accompagne le mouvement toujours dans cet accordage là. Moi j’aime bien ce mot accordage parce que du coup c’est plus facile de travailler avec des bébés quand on sait ce qu’ils ont à nous dire…”
“Tout comme mes collègues, elles l’envoient, il y en a certaines qui l’envoient bouler, d’autres qui vont vite aller, moi même je faisais partie de celles qui allaient comme ça, maintenant non, je veux dire, lui même il est en retard…”
“Souvent j’oublie d’être libre. J’ai ça chez moi, en fait il y a une petite affiche, j’ai ça, je le vois tous les jours. C’est vrai qu’on se met des exigences, des tensions et aussi mentalement. Et en même temps on en a besoin, enfin, on est obligé à des moments de se contraindre.”
“Oh c’est excellent pour moi, c’est une victoire vis à vis de mon accident, là je tire la langue à celui qui m’a fait avoir l’accident ! A moi en partie puisqu’on sait que les accidents sont dus à tout un tas de chose…”
“Quand on sort de l’hôpital on vous dit, ben, vous pouvez rentrer chez vous, vous êtes guéris. Et guéris, je marchais pas encore quand j’étais guéris. Donc bon c’est un peu compliqué de rentrer chez soi, de retourner dans la vie active en ne pouvant pas marcher…”
Nous poursuivons notre aventure à travers le corps.
“Sans pouvoir arrêter ce flot de larmes, c’est comme si un barrage avait explosé. Comme si quelque chose dans mon corps s’était ouvert et je laissais aller totalement mes émotions sans pouvoir les arrêter, sans avoir aucune prise dessus…”
Un témoignage sensible qui nous raconte comment l’art et notamment la peinture participent au travail d’acceptation de son propre corps. “Avec un autre regard, un regard bienveillant. Et cette question aussi d’avoir été, avec qui je suis, ma matière, utile à quelqu’un, et l’avoir fait aussi progresser dans son art. En tous cas, ça m’a questionné sur le regard que je portais sur mon corps.”
Deux danseurs nous partagent leur rapport au corps à travers le rapport de la danse. ” Et dans la danse, il y a aussi quelque chose de très important, c’est quelque chose qu’on a un peu oublié ou perdu dans nos cultures, c’est le lien. Avant il y avait des bals, toutes les générations confondues c’était la fête.”
“Je suis prof principal dans ma classe. Pour moi, il y a un mot qui est important face au savoir, c’est ce que j’appelle la posture. Être dans une posture d’apprenant. Et la posture n’est pas que physique mais elle est aussi sur tous les sens, c’est à dire le regard, écouter, ne pas se laisser disperser et quand ça part, revenir.”